Ce mémoire traite de la typologie des dents creuses et des tissus urbains sur le territoire de la communauté d’agglomération du Saint-Quentinois. Il va tenter de démontrer si un lien existe entre un type de dent creuse et un tissu urbain, si un tissu urbain induit une dent creuse. Cette dernière, est un outil à la densification urbaine pour permettre le renouvellement urbain. Elle est donc du foncier stratégique pour les politiques d’urbanisme, qui prône le développement durable en empêchant l’étalement urbain. Cependant l’étude des documents législatifs et scientifiques français et internationaux, va déterminer que les dents creuses sont peu étudiées, leur définition étant modifiée au sein de certains espaces.

En premier lieu, la détermination des dents creuses présentes sur le territoire, par un travail conjoint entre les urbanistes et les élus, va permettre de proposer une première typologie des dents creuses selon trois critères : leur taille, leur forme et la disponibilité du terrain. Cette première classification, composée de six classes, va permettre de déterminer quelles sont les dents creuses les plus présentes sur le territoire, et les traits qui les rendent prépondérantes. Or il va manquer la localisation dans cette typologie.

C’est par une analyse de la morphologie urbaine de l’intercommunalité, selon des critères de période de construction des bâtis et d’emprise au sol des bâtis, que six types de tissus urbains vont être déterminés. Auxquels vont être associés une densité en logement par hectare, révélateur, entre autre, des différentes phases d’urbanismes qu’a connu le territoire de l’intercommunalité.

Le croisement final, entre la première typologie des dents creuses proposée et les différents tissus urbains définis, va permettre de démontrer s’il existe une corrélation entre tissu urbain et dent creuse sur la communauté d’agglomération du Saint-Quentinois.