Production
Les enjeux d’une révision de la cartographie de la susceptibilité aux mouvements de terrain seront d’améliorer la précision de la cartographie à l’aide de nouvelles données plus précises (MNT RGEALTI 5 mètres de l’IGN) et de nouveaux outils SIG avec QGIS et les bibliothèques SAGA, GDAL, GRASS. Cette révision permettra d’adapter notre méthodologie d’évaluation de la susceptibilité, et d’améliorer son interprétation dans un contexte urbanistique. La nouvelle susceptibilité aux glissements de terrain s’appuie sur la détermination de seuils de stabilité d’une famille lithologique vis-à-vis de la pente. La susceptibilité aux chutes de blocs identifie des affleurements et modélise les zones de propagation. Une analyse complémentaire utilise les calculs sur le MNT pour identifier des cuvettes qui pourraient, suivant leurs environnements, être des dolines. Les limites de notre évaluation de la susceptibilité glissements de terrain se trouvent dans notre méthodologie d’estimation de ces seuils de pentes, pertinente pour les géologies meubles mais moins pour les roches dures. La limite d’évaluation de la susceptibilité aux chutes de blocs est qu’elle ne permet pas encore la distinction entre falaises et murs. La limite de la méthodologie pour la « détection de cuvette » est la présence de bruits qui ne permet pas une localisation directe de dolines.
Dans ce mémoire un autre point sera traité, moins technique et plus social, celui de l’analyse de potentiels conflits dans la gestion du risque mouvements de terrain à une échelle