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Titre
Retraitement des fichiers fonciers : la recherche de l'exploitation optimale de la donnée cadastrale
Auteur(s)
Khamseng Philippe
Type
Mémoire M1
Date
18/12/2019
Le cadastre français délimite les parcelles du territoire national, inventorie les équipements structurant cet espace parcellaire et met en lumière les différents statuts administratifs et fonctionnels relatifs à cet espace et à son propriétaire. Il est ainsi possible, par l’intermédiaire de la documentation cadastrale, de décrire le territoire à l’échelle fine et d’en faire ressortir les particularités visibles et le maillage de l’appropriation, qui est invisible.
Les fichiers fonciers sont une base de données informatisé issue de la Mise à Jour des Informations Cadastrales (MAJIC), gérée par la DGFiP. Actualisées tous les
1ers janviers, ils se décomposent en une multitude de tables et de variables s’attachant à la description littérale des entités du cadastre – parcelle, local, partie d’évaluation… La rugosité apparente des fichiers fonciers et la complexité des requêtes nécessaires à l’extraction des données font d’eux une base de données difficiles à appréhender. En 2009, le Cerema s’engage dans le retraitement des fichiers fonciers dans l’optique de pourvoir une base de données simple d’accès et d’utilisation pour les institutions aménageuses. En soit, un outil optimisé pour les études urbaines.
L’objectif de ce mémoire est de questionner la validité de ce retraitement. Nous partons du principe qu’une simplification de la donnée foncière entraîne inévitablement un appauvrissement de ce qui faisait la richesse de la documentation cadastrale, la finesse de ses informations. Restructurant ainsi le visage du cadastre, il est d’ordre de confronter les ressemblances et les dissensions de ces deux versions des fichiers fonciers afin de relever les apports de ce processus de simplification.