L’économie circulaire veux rompre le lien entre la croissance économique et la dégradation de l’environnement en produisant de manière durable. Réduire les prélèvements sur l’environnement, limiter la consommation des matières premières, éviter le gaspillage et les rejets constitu cette notion. En Île de France les projets d’aménagements mobilisent plus que jamais une quantité importante de matériaux de construction et parallèlement produisent plus de 30 millions de tonnes de déchets inertes en moyenne chaque année, soit 90% des déchets issus des activités du BTP. Ces déchets possèdent la capacité d’être réemployable et valorisable, notamment grâce à la directive Européenne 2008/98/CE, cependant seulement 500000 tonnes ont été recyclé en 2015 en île de France. La majorité des flux remblaye d’anciennes carrières ou sont stockés dans des installations dédiés, répartie dans la région. Ce mémoire s’intéresse aux conditions pour que les déchets inertes puissent substituer une partie des matières premières minérales, nécessaires à la fabrication des matériaux de construction, dans un contexte d’économie circulaire. Le « Grand Paris Express » prévu pour 2035 prévoie une augmentation record de la production de déblais, pourtant les schémas ont du mal à faire consensus. Entre prévention, tri, réemploi, stockage, valorisation et l’activité émergeante du recyclage les enjeux sont immenses. Le contexte social et réglementaire impose aux acteurs de regarder vers le développement durable mais le contexte réglementaire et normatif s’opérant à différentes échelles ne facilite pas l’émergence d’une filière du recyclage en île de France. De plus, le mode de transport dominant pour les déchets est la route, très émettrice d’externalités négatives. Nous verrons qu’il existe des opportunités pour réduire ces impacts et notamment par la voie d’eau, qui n’est pas une évidence pour tous les acteurs. La modélisation 3D des flux de matériaux de construction dans le réseau portuaire d’HAROPA.