Les réseaux techniques deviennent une préoccupation majeure de sécurité dans la mesure où les villes se densifient et où nos sociétés en dépendent de plus en plus. Ces réseaux sont au cœur de ce siècle : ils permettent de relier des territoires à d’autres, d'analyser à la meilleure manière de fournir l’eau potable, l’électricité ou l'internet. Sans ces réseaux, la plupart d’entre nous en seraient démunis. Et pourtant, l’intérêt pour les réseaux techniques est plutôt récent. C’est en 2011 que la réforme anti-endommagement en France met en place un cadre réglementaire strict afin de permettre une localisation fiable des réseaux techniques. Cette réforme a pour objectif, à l'horizon 2030, une cartographie précise. La question est de savoir où nous en sommes. Le Ministère des Armées vise à pouvoir intégrer les informations géographiques relatives aux réseaux, d’une part pour répondre à
sa responsabilité en cas d’incident et par ailleurs pour compléter et enrichir son système d’information géographique GéoSID pour les éviter. C’est dans ce contexte que je vais m’interroger sur l'information géographique pertinente pour les réseaux techniques afin de gérer les emprises militaires. Les acteurs concernés sont-ils confrontés aux mêmes obligations ? Quelles sont leurs attentes, la réglementation en vigueur et leurs degrés d'application ? En définitive, l’objectif est d’étudier les éléments pertinents pour les réseaux techniques dans un système d’information géographique :quelles données attributaires, quelles formes de représentations, qu'elle hiérarchie de l’information ?
Confidentiel